Remember the days when the web was young and people in the Netherlands called a ‘website’ a ‘webstek’?
The word didn’t catch on, but others did, like ‘koekje’ for ‘cookie’, although it’s not very general.
And homepage… That’s an odd one. Often one just writes ‘home’, and in that case almost nobody prefers a Dutch version. ‘Thuispagina’, however, is used, Although a search on Dutch language sites with domain name .nl reveals more than a billion occurrences of the word ‘homepage’, I doubt the validity of those search results. The Netherlands have only approximately 17 million inhabitants. Those figures suggest 75 web pages per inhabitant. Now, that’s not entirely impossible, but it is astonishing.
In general it looks as if Dutch coinages for web terminology didn’t really catch on, but that doesn’t mean you should altogether avoid them when translating, because it’s a way for a company to build its brand and character.
Some words did catch on, like ‘afdrukken’ for ‘to print’.
So it’s not only a matter of looking in a dictionary or putting everything in the hands of some AI. Remember when InterNet was spelled? Which became Internet, and finally plain internet? One has to notice such stuff, and it’s not purely a matter of statistics.
Talk it through with your translator, or make sure you can trust him he chooses what suites your company, personality or target audience.
Nederlands en Duits liggen als taal erg dicht bij elkaar. Nederlands werd trouwens lange tijd Nederduits genoemd. Voor Nederlandstaligen zijn Duitse teksten dan ook erg doorzichtig. Maar soms zijn er misleidende valse vrienden: woordvormen die in beide talen voorkomen, maar soms verrassend afwijkende betekenis hebben. Toen ik onlangs mijn kennis van het Duitse wijnvocabularium opfriste, werd ik verrast door een grappige valse vriend. Het Duitse weinig is immers een bijvoeglijk naamwoord dat ofwel betekent: “wijn bevattend”, ofwel “wijnachtig, als wijn”. Let wel: “weinig” betekent niet “wijn bevattend” zoals een vat dat wijn bevat, maar bijvoorbeeld een taart die naar wijn smaakt, of een saus die met wijn is gemaakt. Het heeft dus niets te maken met het Nederlandse “weinig”, dat een onbepaald telwoord of een bijwoord is.
L’intelligence artificielle (IA) n’a rien de nouveau en matière de traduction.
Le secteur de la traduction a toujours été l’un de premiers à intégrer la technologie de l’information et de la communication (ICT), parce que traduire c’est communiquer. Les traducteurs ont aussi été les premiers à utiliser les télécopieurs à grande échelle. Nous avons également été les premiers à utiliser des PC, même si c’était uniquement pour que le travail final soit propre. Et nous avons aussi été les premiers à utiliser des PC pour installer des bases de données, ainsi que pour automatiser les dictionnaires et le contrôle de l’orthographe.
L’un des premiers avantages qui m’a séduit dans la traduction assistée par ordinateur était la possibilité de conserver la mise en page du document original. Fini le temps des feuilles de papier avec des blocs de texte numérotés pour établir le lien avec le texte source. Le client recevait enfin un document traduit sans risque de confusion et qu’il pouvait facilement intégrer dans sa chaîne de production.
Lorsque la mémoire des ordinateurs est devenue suffisamment importante et rapide pour stocker le texte source et le texte cible des traductions, nous avons pu récolter les fruits de notre travail antérieur en automatisant ce que nous faisions depuis des décennies : baser les traductions de documents modifiés sur celles des versions précédentes. Mais cette fois, nous n’avions plus à passer au crible et à retaper des piles de textes. L’ordinateur faisait cette partie du travail pour nous, et nous pouvions nous concentrer sur les parties nouvelles et modifiées afin de livrer plus rapidement un meilleur résultat.
La dernière évolution a été l’introduction de la traduction assistée par ordinateur (TAO, ou CAT pour computer aided translation en anglais). Une fois ces logiciels adoptés, la mise en place de règles programmées pour comparer le texte source avec différents types de textes cibles, permettant ainsi au programme de nous aider à adapter le texte cible, n’a plus été qu’une question de temps.
Il en a inévitablement découlé l’introduction d’une intelligence accrue dans ces logiciels, ce qui a finalement donné naissance à ce que nous appelons la traduction automatique (TA, ou MT pour machine translation).
C’est pourquoi je ne comprends pas l’engouement actuel autour de la traduction avec l’IA. En réalité, la TA EST de la traduction avec l’IA. Bien souvent, les systèmes de TA n’utilisent pas la TAO traditionnelle comme base, mais la TAO classique intègre généralement des éléments de TA afin d’utiliser la traduction automatique pour préparer le travail final du traducteur, accélérer le processus et éviter les erreurs des systèmes purement automatisés.
La TA ne fonctionne pas sans la post-édition de traduction automatique (MTPE, machine translation post-editing). Le traducteur révise et édite le texte après la traduction automatique. C’est également ainsi que fonctionne la traduction avec l’IA. La seule différence entre la traduction avec l’IA et la MTPE est terminologique : ce sont deux expressions différentes pour désigner la même chose. C’est pourquoi l’énorme battage médiatique autour de l’IA dans la traduction n’est rien de plus qu’un changement de terminologie, parfois accompagné d’un changement de fournisseur : certains affirment utiliser l’IA pour attirer des clients, mais en réalité, ils font exactement ce que le secteur de la traduction fait depuis au moins dix ans.
Le terme « IA » pour la traduction relève davantage du marketing et du window dressing que d’une nouvelle méthode de travail plus avancée.